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  • Axolotl | Axolotl Domestique | France | Axolotls et Cie

    Axolotls et Cie est un site web dédié principalement à l'axolotl, cet étrange animal aquatique... mais également à d'autres cousins amphibiens. Vous découvrirez sa maintenance complète et détaillée ainsi que de belles photos. Les mises à jour sont hebdomadaires avec l'aide de vétérinaires. Axolotls et Cie est un site web dédié principalement à l'axolotl, mais également à d'autres cousins amphibiens, certains articles concernent aussi les autres aquatiques vous le découvrirez, même si le thème principal du site reste l'axolotl. Vous pourrez découvrir sa maintenance complète et détaillée ainsi que de belles photos. Les mises à jour sont hebdomadaires avec l'aide de vétérinaires, et les retours d’expériences de membres en France et à l'étranger ; certains pays ayant plus de recul que nous. En vous souhaitant une belle découverte, soyez les bienvenus ! Venez échanger avec les membres du forum. Axolotls et Cie Derniers ajouts sur votre forum ! Emi 15. Okt. Cherche axolotl Gefällt mir Reaktionen 0 1 Aufrufe stephanie piton 01. Okt. Bonjour chèche 1 ou 2 axolotl en Dordogne merci Gefällt mir Reaktionen 0 7 Aufrufe alexou248 30. Sept. Écrevisses Gefällt mir Reaktionen 0 0 Aufrufe Nathalie C Nathalie C Nathalie C

  • Axolotls et cie, L'art autour de l'axolotl

    L'axolotl inspire les artistes, en voici quelques exemples très différents ! Haut de page dessin dessin Share L'AXOLOTL ET L'ART L'AXOLOTL INSPIRE... http://maudeux.canalblog.com/archives/2010/09/08/19011015.html Bande dessinée sur l'axolotl Merci à Maliki pour le partage de sa BD sur notre site. Voici le lien et vous pourrez ainsi également consulter ses autres BD. http://maliki.com/strips/axolotl-2

  • Hypoalbuminémie | axolotls-cie

    JULIEN GOIN VETERINAIRE NAC Hypoalbuminémie Julien GOIN vétérinaire NAC Clinique Vétérinaire des 1001 pattes 45, rue du Temple 45170 NEUVILLE AUX BOIS 02 38 75 97 90 https://www.clinique1000pattes.fr/nos-equipes/lequipe-de-neuville-aux-bois/veterinaire-nac-julien-goin/ Julien Goin spécialiste NAC a eu à soigner un axolotl subissant un épanchement de liquide. "Une petite photo de Titi, un axolotl venu à la clinique pour un problème d'épanchement abdominal (accumulation anormale de liquide dans le ventre). Titi a eu droit à une échographie abdominale, et a pu rentrer chez lui après une petite "vidange" pour le soulager !" "Nous avons ponctionné tout le liquide (voici la photo correspondante de la totalité du volume ponctionné). L'analyse du liquide n'a rien montré (liquide ayant la même densité que l'eau, sans élément inflammatoire), l'échographie abdominale non plus. Une prise de sang est prévue prochainement. Il a été vermifugé pour le moment (en effet, une des causes possibles est une hypoalbuminémie : carence sanguine en protéine entraînant une fuite du plasma sanguin vers la cavité abdominale). Merci au Docteur Vétérinaire Julien Goin pour ce partage. N'oubliez pas que les petits bobos de vos axolotls peuvent se soigner à la maison mais seuls des professionnels sont habilités pour les cas plus importants !

  • Axolotls et cie,paludarium

    Créer un paludarium PALUDARIUM Share Nous allons répertorier toutes les plantes pouvant constituer un paludarium au rendu très esthétique, et totalement compatible avec un aquarium pour axolotls y compris en trempette ! PLANTES AMPHIBIES Acorus gramineuse Anubias Bolbitis heudelotii Cyperus papyrus Cryptocoryne pontederiifolia Echnidorus frandiflorus Hysrocotyle verticillata Hygriphila Lagenandra ovata Lobelia cardinalis Microsorum pteropus PLANTES TERRESTRES Cordyline Racines en trempette uniquement. Alocasia Epipremnum Dendrobiums (famille des orchidées) Dracaena Ficus pumila Fittonia verschaffeltii Guzmania Adiantum Hedera helix Soleirolia soleirolii Marenta Calathea Anthurium Asplenium nidus Spathiphyllum Aglaonema Orchidée vanille Begonia tamaya Asparagus Exalatata Ainsi que : Iris Mousses Soleirolia soleirolii Syngonium Ceratophyllum demersum Riccia fluitans Lemna minor Trapa natans Merci Jj Poriau PLANTES FLOTTANTES

  • Axolotls et cie, poubellarium

    Comprendre l'utilité et le rôle d'un poubellarium. Il peut étre source de nombreuses vies. Accueil Axolotls et Cie L'axolotl Santé Boutique axolotls Groupes Forum Maintenance Identifier les algues et les eliminer Plantes, algues Réaliser un meuble pour aquarium Tutoriels, cadeaux, galerie Plus... Le poubellarium Share Le poubellarium est une poubelle extérieure préparée un peu en amont de l'été afin d'y mettre les poissons. Ni filtré, ni chauffé, il permet à vos poissons de retrouver un semi-état sauvage et vous évite la corvée d’entretien de l’aquarium pendant plusieurs semaines. Toutes les infos pour créer son poubellarium dans cette astuce ! À noter : l’utilisation du poubellarium est surtout prévue pour les poissons tropicaux. Fonctionnement du poubellarium Pour un poubellarium efficace : Il faut avoir un gros volume d'eau : au moins 100 litres, au mieux 200 litres. Pas besoin d’installer de filtre. Pour être sûr que l'eau est régulée a minima, attendez la formation d'algues et de lentilles d'eau avant d'introduire vos poissons. Ceux-ci vont ingérer une part des nitrates. Placez votre poubellarium de façon à ce qu'il reçoive le soleil de l'est et du sud. Bon à savoir : préférez un contenant plus large que profond et évitez la piscine gonflable qui, bien que pratique et pas chère, risque de crever. Ensuite, tout est une question de timing : Vous devez préparer le poubellarium 1,5 mois au moins avant l'introduction des poissons : ainsi, les bactéries et algues nécessaires auront le temps de se développer. Vous pouvez ensuite installer votre poubellarium dès début juin et jusqu'à fin août. À noter : conservez d'une année sur l'autre le bac avec l'eau. Ainsi, la nourriture vivante sera encore plus foisonnante : même si les larves meurent l'hiver, elles se régénèrent au printemps grâce aux œufs. Avantages d'un poubellarium : des vacances pour vous et vos poissons Le poubellarium a beaucoup d'avantages, pour vous comme pour vos poissons. Pour vous, cette option est : économique : à part l'achat du contenant, vous économisez pendant 1 à 2 mois sur toutes les dépenses habituelles liées à votre aquarium ; en ce qui concerne le chauffage par exemple : la poubelle chauffe en journée et refroidit la nuit, donc pas besoin de vous en préoccuper ; autonome : plus besoin de vous occuper de l’entretien de l’aquarium ; ni du repas de vos poissons : ils se nourriront de vers de vase, de larves de moustiques, de daphnies et d'algues. Pour vos poissons, les avantages du poubellarium sont les suivants : leurs couleurs seront plus vives après ce semi retour à l'état sauvage ; vos poissons eux-mêmes sont plus vifs ; la reproduction est ainsi favorisée sans que vous ayez à vous en occuper. À noter : si vous avez des alevins à la fin des vacances, vous ne pourrez les introduire dans votre aquarium que très délicatement, car ils sont très sensibles aux changements de température. Quels poissons peut-on mettre dans un poubellarium ? Si le poubellarium est une solution simple pour faire prendre des vacances à vos poissons, tous ne peuvent pas en profiter. En effet, ce sont principalement les poissons exotiques qui peuvent tolérer cette acclimatation. Concrètement, vous pouvez y introduire : Tous les vivipares : guppy, platy ou molly Les cichlidés des grands lacs africains Les pelvicahromis pulcher (Pelmato) Les tanichtys albonubes (vairon de Chine ou néon des pauvres) ; des barbus, des combattants, les rasboras, etc. En revanche, évitez : les scalaires, les poissons-couteaux ; les nez rouges, les poissons pingouins ; les Hypostomus plecostomus, les nannostomus, etc. Et la liste est encore longue des deux côtés : renseignez-vous en animalerie pour savoir si vos poissons peuvent séjourner en poubellarium. Bon à savoir : des températures trop fraîches seront fatales à vos poissons : ne les sortez pas avant que la température soit stable (autour de 20-22 °C).

  • Axolotls et cie, création d'un bassin

    Ca y est! c'est décidé, vous souhaitez créer votre bassin, mare chez vous ! Voici pas à pas différentes méthodes. CRÉER UNE MARE NATURELLE DANS SON JARDIN Remplacer quelques mètres carrés de gazon aseptisé par un petit univers aquatique animé par le vol des libellules, les ébats des grenouilles et la palette multicolore des iris, voilà le défi original que vous lance “Jeunes &Nature”. A l’heure où les routes, les zonings industriels et les vastes espaces cultivés dénaturent la valeur de nos paysages et remplacent les milieux naturels, lacréation d’oasis naturelles dans son jardin constitue une action efficace de protection de la nature, un outil didactique passionnant pour les enfants de tous âges ainsi qu’un atout esthétique inégalable qui ne manquera pas d’agré-menter le jardin. Creusons des mares ! Ce petit article vous fournira un maximum de conseils utiles pour créer dans votre jardin une mare naturelle. Lisez-le attentivement et n’hésitez pas à nous contacter pour obtenir des renseignements complémentaires. UN ESPACE RÉSERVÉ À LA NATURE Une mare est une petite étendue d’eau dormante atteignant au plus 1,5 mètre de profondeur. Qui dit mare NATURELLE signifie que l’intervention sur la vie du milieu aquatique sera limitée au strict minimum, ceci afin de permettre aux espèces sauvages de s’y développer librement. En préférant à l’introduction d’espèces exotiques la recolonisation naturelle par des plantes et des animaux de nos régions, on atteindra rapidement un équilibre écologique garant du bon état sanitaire et du bon fonctionnement du milieu aquatique. Le respect de quelques principes élémentaires permettra l’installation spontanée de toute une foule d’organismes appartenant aux différents échelons de la chaîne alimentaire (herbivores, prédateurs et décomposeurs), organismes qui se chargeront eux-mêmes de l’entretien de la mare ! L’action “mares naturelles” de Jeunes & Nature prône donc bien autre chose que la construction en plein air d’un aquarium géant à poissons rouges agrémenté par des jeux de lumière sophistiqués, autre chose aussi que la mise en place d’un bassin bétonné destiné à accueillir nymphéas, carpes japonaises et autres avatars du génie génétique. Tout simplement, donnons l’occasion à la nature de sortir de ses réserves et de s’exprimer librement dans notre univers quotidien : ménageons lui un petit espace dans notre jardin. AVANT DE COMMENCER Tout projet de création de mare devra être mûrement réfléchi. Avant de se mettre au travail, il importe de se poser les questions suivantes : Est-ce que je dispose de l’emplacement idéal pour créer une mare? Pour installer une mare naturelle, il faudra disposer d’une surface d’au moins 2 ou 3 mètres carrés bénéficiant de bonnes conditions d’ensoleillement. Suis-je prêt à consentir un investissement humain et financier ? La création d’une mare, même de petite dimension, représente en soi une petite entreprise. Le creusement va demander de déplacer des volumes de terre parfois importants et, dans la majorité des cas, l’installation d’un système d’imperméabilisation du terrain se révélera nécessaire. Suis-je prêt à aménager les alentours du site ? Idéalement, les alentours immédiats de la mare devront être quelque peu aménagés afin de constituer un périmètre de protection autour de celle-ci et de garantir la qualité du milieu aquatique. La terre issue du creusement permettra de créer des abords vallonnés, offrant des abris à la faune qui choisira d’élire domicile dans la mare (tritons, grenouilles diverses, etc). De jeunes enfants viendront-ils jouer aux abords de la mare ? Pour les enfants en bas âge, la présence d’une mare dans le jardin va constituer invariablement un attrait certain ainsi qu’un risque de noyade à ne pas négliger. Il appartient à chacun d’évaluer l’importance de ce risque et d’installer, le cas échéant, un grillage de protection autour de la zone humide. Des hérons peuvent également venir dans cette mare, si le bassin est facile d 'accès ils viendront se régaler de vos carpes et autres poissons (j'en ai hélas fait l 'experience) grillager? oui mais le rendu est peu ésthétique. Tendre des fils de pêches en travers, se croisant semble un bon compromis. Sinon des leurres se vendent, afin de dissuader les hérons. CONCEVOIR SA MARE Ça y est ! Vous voilà prêts à vous lancer dans la grande aventure de la mare naturelle. En fonction du terrain dont vous disposez, différents types de mares pourront être installés : le terrain est relativement marécageux (sol argileux imperméable) et est alimenté par une nappe phréatique affleurante ou proche de la surface du sol (située à moins d’un mètre de profondeur en été). Dans ce cas particulier, qui n’est certainement pas le plus fréquent, il vous sera possible de réaliser à peu de frais une mare alimentée directement par la nappe aquifère. Sa réalisation consiste simplement à creuser une dépression dans le sol argileux et ne demande pas l’installation de système d’imperméabilisation. Il s’agit donc d’un concept assez intéressant car la mare ainsi créée revêt un aspect tout à fait naturel; sa colonisation végétale se fait spontanément et très rapidement par les plantes des alentours. Elle pourra néanmoins présenter un risque d’assèchement estival important. Comme c’est le plus souvent le cas dans nos jardins, le terrain est sec et dépourvu de nappe affleurante. En plus du travail de creusement, il sera ici obligatoire d’imperméabiliser le fond et les parois latérales de la dépression. L’essentiel de ce document est consacré à la réalisation de ce type de mares. Lors de la réalisation de la mare, une série de questions vont se poser. Nous allons tenter d’y répondre dans l’ordre suivant : où vais-je placer la mare ? quelles dimensions et quelles formes choisir ? comment réaliser pratiquement la mare (creusement, imperméabilisation) ? comment aménager les abords de la mare ? comment favoriser la colonisation végétale et animale ? comment entretenir la mare ? CHOIX DE L’EMPLACEMENT La mare doit être implantée dans un endroit dégagé et ensoleillé (si possible, elle sera exposée au sud et dégagée à l’est et à l’ouest) : lumière et chaleur sont indispensables au bon développement de la végétation aquatique et à l’équilibre biologique de la mare. La mare sera creusée à l’écart des arbres dans la mesure où l’accumulation de feuilles mortes et surtout d’aiguilles de résineux provoque une acidification, l’apparition d’une coloration brunâtre et un envasement excessif de l’eau (phénomène d’eutrophisation). On retiendra cependant qu’il est toujours possible de disposer un filet au-dessus de l’eau pour recueillir les feuilles mortes en automne. De plus, le développement racinaire des arbres ne facilitera en rien les travaux de terrassement et pourrait, plus tard, trouer ou dégrader le système d’imperméabilisation. D’autres facteurs peuvent encore déterminer le choix de l’emplacement de la future mare : on peut par exemple profiter d’une dépression existante ou d’une zone marécageuse. On évitera de placer la mare sur une pente trop importante ou dans une zone où elle pourrait être sujette à des éboulements. Par contre, elle s’insérera très bien à proximité d’un pierrier ou d’une rocaille. Dans la mesure du possible, on évitera de la placer au milieu de la pelouse et on la creusera plutôt en périphérie du jardin, non loin d’une zone plus “sauvage” (par exemple à proximité d’une haie ou d’une zone non tondue qui constituera un refuge idéal pour la faune). Pour délimiter précisément l’emplacement de la mare, il faudra encore avoir à l’esprit le fait que les bords extérieurs de celle-ci devront tous être de niveau, faute de quoi l’eau s’en échappera comme d’une assiette à soupe trop penchée ! En conséquence, la pente générale du terrain devra être aussi faible que possible. S’il existe une légère dénivellation, on alignera le périmètre extérieur de la mare sur le point le plus bas. La cavité sera toujours creusée dans la terre ferme. Il serait en effet illusoire de vouloir construire un remblai de terre latéral pour retenir la bâche : celui-ci s’affaisserait rapidement sous le poids important de l’eau au moment où l’on remplira la mare. LA TAILLE, LA PROFONDEUR ET LE PROFIL DE LA MARE Avant tout, il importe de savoir que la SURFACE disponible pour creuser une mare constitue rarement un facteur limitant : avec 2 ou 3 mètres carrés, il est déjà possible de créer un petit milieu aquatique harmonieux susceptible d’attirer toute une foule de batraciens et d’insectes. Evidemment, plus la taille deviendra importante, plus la valeur biologique du site s’accroîtra par le biais de la diversification de la végétation et des micro-habitats. Pour donner un ordre de grandeur, sachez que la surface habituelle d’une mare de jardin varie entre 3 et 25 mètres carrés pour les plus petites et atteint une centaine de mètres carrés pour les plus grandes. A chacun d’évaluer la taille de la mare en fonction de ses possibilités (coût financier, espace disponible, ...). La PROFONDEUR et la PENTE sont deux facteurs particulièrement importants qui conditionneront avant tout la qualité de la mare, son intérêt écologique et son intégration dans le jardin. Il faut savoir que les différentes espèces de plantes aquatiques ont chacune leurs préférences quant à la profondeur de l’eau. Ainsi, le botaniste distinguera : Les plantes des berges et des rives marécageuses (myosotis, menthes, lysimaques, populage, laîches ...), les plantes semi-aquatiques, enracinées dans la vase, qui s’avancent au plus jusqu’à 50 cm de profondeur (roseaux, massettes, sagittaire, iris, plantain d’eau ...), les plantes flottantes dont les feuilles et les fleurs émergent à la surface de l’eau (nénuphars, lentilles d’eau, potamots ...), Les plantes submergées , dites oxygénantes (callitriches, myriophylles, élodées...). Afin de permettre le développement de ces différentes ceintures de végétation, il importe de créer des rives en pente douce. Ceci permet en outre d’éviter les éboulements de terre et de réduire, lors des fortes gelées, la pression de la glace sur les parois de la mare; ces rives offrent aussi une voie de sortie commode aux animaux tombés accidentellement dans la mare. Des zones plus profondes allant jusqu’à 80 cm, voire 120 cm de profondeur, sont également importantes dans la mesure où elles permettent de conserver des zones d’eau libre dépourvues de végétation aquatique. Qui plus est, les zones profondes constituent un abri pour les animaux de la mare en cas de forte gelée hivernale. Pratiquement, on tâchera de creuser des rives en pente douce convergeant vers une zone plus profonde. C’est la rive nord de la mare (= rive exposée au sud) qui est la mieux exposée au rayonnement solaire et qui est donc la plus propice au développement de la végétation. Si la surface de la mare est relativement faible, on veillera à aménager cette rive en pente douce ou en escaliers, alors que la rive opposée pourra être plus abrupte pour atteindre une profondeur voisine de 80 cm. Les plantes de la mare - Catégories écologiques. Plantes des berges et des rives marécageuses : Jonc épars, Reine-des-Prés, Populage des marais, Lysimaque vulgaire. Plantes semi-aquatiques : Sagittaire, Iris jaune, Massette. Plantes flottantes : Lentille d’eau, Nénuphar blanc. Plantes submergées : Myriophylle. Choix du profil de la mare. Quant à la FORME de la mare, elle sera variée, avec des CONTOURS COURBES et asymétriques, mais pas trop compliquée (difficultés de réalisation). En effet, il faut savoir que plus la forme est compliquée, plus on aura de “chutes” dans le matériau d’imperméabilisation (découpes et morceaux de bâche inexploités). RÉALISATION PRATIQUE Le système d’imperméabilisation Nous arrivons ici à l’étape la plus cruciale, à savoir la réalisation de la cuvette imperméable. Pour ce faire, il faudra creuser une dépression, ajuster son profil et placer un revêtement permettant d’imperméabiliser le fond et les parois de la mare. Nous nous intéresserons ici aux mares dont l’étanchéité est assurée par une bâche en matière plastique. D’autres systèmes existent mais ne seront pas détaillés ici. Citons simplement le revêtement par une couche d’argile (lourde à manipuler et étanchéité non assurée) et les mares dont les parois et le fond sont réalisés à l’aide de matériaux rigides - bétons et polyesters - dont la pose est très délicate et le coût assez prohibitif. Si faible profondeur sur toute la surface de la mare. Risque important d’assèchement estival et d’envahissement par la végétation. Profondeur élevée sur toute la surface de la mare. Développement de la végétation aquatique des berges et des zones peu profondes rendu impossible. Un compromis entre les deux situations précédentes permet de concilier les avantages des deux types de mares. C’est la BÂCHE en PVC qui constitue de toute évidence le meilleur rapport qualité/prix. Faisant de 0,5 à 2 mm d’épaisseur, de couleur noire ou verte, ce matériau souple présente une étanchéité parfaite. On évitera cependant de marcher avec des chaussures sur la bâche. Sa durée de vie est généralement garantie par le fabricant pour une période supérieure à 10 ans. Son prix oscille autour de 5 euros du mètre carré. Ce type de bâche se trouve facilement dans la plupart des grandes surfaces ainsi que dans les commerces spécialisés (pépiniéristes). Le principe de la conception des mares imperméabilisées par une bâche de ce type est relativement simple. Après avoir creusé une dépression dans le sol, on disposera successivement sur les parois de celle-ci : une couche de 5 cm de sable (couche de revêtement facultative pour lessols meubles, mais indispensable pour les sols caillouteux), la bâche en plastique, une fine couche de terre qui constituera le “substrat” de la mare et dans laquelle la végétation va pouvoir s’enraciner. Attention, quand on procèdera au calcul des dimensions de la mare, on n’oubliera pas de rajouter une dizaine de centimètres supplémentaires pour tenir compte de l’épaisseur cumulée de ces différentes couches. Matériel nécessaire - outils de terrassement : bêches, pelles, pioches, etc., - niveau de maçon, - brouette (permettant de transporter la terre), - bâche imperméable en PVC ou en caoutchouc butylé, - sable et argile (éventuellement). On pourra calculer les dimensions de la bâche à acheter en effectuant le calcul suivant : Longueur = longueur maximale de la mare + 2 fois profondeur maximale Largeur = largeur maximale de la mare + 2 fois profondeur maximale REALISATION DE LA MARE ET INSTALLATION : Réalisation Le périmètre extérieur de la mare est délimité précisément avec une corde, des piquets ... Les travaux de terrassement sont effectués avec des outils appropriés. Le profil des rives et des parois est réalisé suivant les plans prédéfinis (utiliser un niveau), en tenant compte des 10 cm supplémentaires liés à l’épaisseur des différentes couches. En creusant, on prendra garde de ne pas rencontrer et endommager un câble ou une canalisation qui pourrait traverser le jardin ! Après avoir enlevé tous les éléments saillants (cailloux, racines ...) qui pourraient trouer la bâche, on tasse et on lisse toute la surface de la dépression. Dans le cas des sols caillouteux, le fond et les parois sont garnis, dans la mesure du possible, d’une couche de sable de 5 centimètres d’épaisseur. On dispose la bâche sur les parois de la cavité en épousant la forme de celle-ci. Les plis saillants seront éliminés en repliant les pans de bâche les uns en dessous des autres. Si ce travail demande de marcher sur la bâche, il sera réalisé à pieds nus pour limiter les risques de perforation du matériau plastique. ATTENTION : la bâche ne doit être fixée qu’après le remplissage d’eau. De cette manière, elle épousera parfaitement la forme de la cavité, ce qui évitera tensions et déchirures. Idéalement, il faut remplir une première fois la mare d’eau puis la vidanger. Cette opération permet de nettoyer le matériau plastique d’éventuelles substances chimiques qui la recouvrent. On peut aussi profiter de cette opération pour corriger la forme de la dépression, rehausser certaines rives, etc. La mare peut enfin être remplie d’eau. On préférera l’eau de pluie à l’eau du robinet dans la mesure où cette dernière est trop riche en éléments minéraux (chlore, nitrates, carbonates ...). Une eau trop riche peut en effet provoquer divers déséquilibres biologiques, comme un envahissement rapide de l’eau par les algues vertes, le recouvrement de la végétation aquatique par une pellicule blanchâtre de calcaire, etc. Dans nos régions, selon la saison, l’eau de pluie aura rempli la mare dans un délai compris entre quelques semaines et quelques mois. Si on veut accélérer le processus, on pourra utiliser éventuellement de l’eau de puits ou de citerne (en se méfiant toutefois des eaux qui ont ruisselé sur des tôles métalliques ou qui ont croupi trop longtemps dans une citerne). Il faut alors recouper les bords de la bâche plastique, en laissant une marge supplémentaire de 40 cm tout autour de la pièce d’eau et arrimer solidement celle-ci sur les côtés. Différentes possibilités existent à ce niveau : elles sont détaillées dans la partie traitant de l’aménagement des abords de la mare. Dans le fond de la mare, on peut disperser une fine couche de terre - au maximum de 5 cm d’épaisseur afin de constituer un premier substrat pour la végétation. La terre en question ne devra pas être trop riche en matière organique (éviter d’utiliser du terreau ou de la terre de compost). On peut, par exemple, travailler avec un mélange 50/50 de sable et d’argile. Attention de ne pas mettre trop de substrat : une fois la végétation aquatique installée, l’épaisseur de vase ne fera que croître avec le temps, ce qui entraîne un comblement progressif de la mare. Les plantes seront disposées en fonction de leurs préférences écologiques (profondeur d’eau !). Elles peuvent être plantées directement dans le substrat ou en pot. Cette dernière possibilité est préférable pour les plantes pourvues d’un puissant système racinaire qui risquerait de trouer la bâche et pour les végétaux dont on désire pouvoir contrôler facilement le développement. AMÉNAGEMENT DES ABORDS DE LA MARE Arrimage de la bâche Il est important que la bâche - et notamment les bords - ne soient pas exposés aux rayons du soleil car, après quelques années, le matériau plastique (PVC) se durcit et fend sous l’influence des U.V. La meilleure façon de dissimuler la bâche et d’intégrer rapidement la mare dans le jardin consiste à cacher les bords de celle-ci sous le gazon. Pour ce faire, il suffit d’inciser la terre horizontalement à la base du système racinaire de la pelouse, sur la longueur d’un fer de bêche et sur tout le pourtour de la cavité, avant de glisser le bord de la bâche dans la fente ainsi pratiquée. Si la rive est réalisée en pente douce juste avant de rejoindre le gazon, il est possible de créer une zone marécageuse qui fera la transition entre la pelouse et la pièce d’eau. Les berges pourront ensuite être aménagées et éventuellement consolidées avec des pierres plates. Aménagement des berges Le volume de terre extrait hors du trou peut être relativement important. Si on désire ne pas avoir à modifier exagérément l’aspect du jardin, la terre sera éliminée. Mais on peut très bien s’en servir pour la répandre sur un des côtés de la mare - au nord si possible - de manière à créer une rive plus haute qui prolongera la zone marécageuse, bénéficiera d’un bon ensoleillement et protègera la mare contre les intempéries. Des plantes pionnières s’y installeront spontanément et on pourra éventuellement y planter quelques buissons bas (pas trop : attention aux chutes de feuilles dans la mare). La rive opposée (rive sud), généralement plus abrupte, pourra être étudiée de manière à aménager un accès facile à la pièce d’eau et à renforcer la berge. On peut ainsi poser le long de celle-ci une poutrelle en bois, quelques pierres plates, etc. PEUPLEMENT VÉGÉTAL DE LA MARE Qu’il s’agisse de plantes ou d’animaux, IL EST EXCLU D’INTRODUIRE DANS UNE MARE NATURELLE DES ESPÈCES EXOTIQUES , non adaptées à nos conditions climatiques. Tout d’abord, leurs chances d’installation sont relativement réduites et, même si elles y parviennent, cellles-ci risquent de se répandre dans la nature, d’entrer en compétition avec les espèces de nos régions et de perturber le fonctionnement de nos écosystèmes. Nous rappelons une fois encore que le peuplement de la mare par des espèces de chez nous constitue la meilleure garantie de son bon équilibre biologique. La colonisation spontanée par la végétation aquatique d’une mare créée artificiellement est possible si on utilise comme substrat de la vase provenant d’une autre pièce d’eau et s’il se trouve d’autres zones humides dans l’environnement immédiat de la mare. Mais cette recolonisation sera souvent très lente. C’est pourquoi on conseillera de planter et de semer soi-même des plantes indigènes appartenant aux différentes catégories écologiques (plantes des rives marécageuses, semi-aquatiques, flottantes et submergées. Pour autant que les rives aient été aménagées en pente douce, il sera possible d’introduire dans la mare au moins 1 à 2 espèces de chacune des catégories. Ces plantes garantiront l’aspect esthétique de la mare et permettront l’oxygénation de l’eau, condition indispensable au développement de la vie animale. Insistons particulièrement sur l’importance des plantes submergées qui assurent à l’eau l’essentiel de son apport en oxygène. L’approvisionnement idéal en plantes aquatiques consiste à aller chercher graines, plants et boutures chez d’autres adeptes de la mare naturelle. On pourra également se procurer des plants chez des pépiniéristes spécialisés, tout en veillant à n’acheter que des plantes de nos régions. En procédant ainsi, on n’appauvrira pas nos zones humides sauvages qui hébergent assez bien d’epèces en voie de raréfaction, dont certaines sont d’ailleurs protégées par la loi (c’est le cas de nos deux espèces de nénuphars). Rappelons également que la loi interdit tout prélèvement de plantes, quelles qu’elles soient, dans une réserve naturelle. On n’introduira pas les plantes aquatiques en trop grand nombre dans la mare car la pluaprt se propagent et s’étendent très rapidement. Les plantes des berges et des rives marécageuses seront semées ou repiquées de la fin de l’automne au début du printemps alors que les autres plantes aquatiques seront transplantées plus tard, du mois d’avril au mois de juillet, à partir de plants ou de boutures. On veillera à bien respecter les exigences spécifiques des différentes espèces quant à la profondeur de l’eau, l’ensoleillement, etc. Ces exigences ainsi que le mode de transplantation (graine, plante entière, bouture, division de souche, rhizome (= grosse tige souterraine) ) Si on n’a disposé que très peu de substrat sur la bâche, on veillera à ce que les racines des plantes soient entourées d’une motte de terre avant de les placer dans la mare. Il faudra encore lester les racines de certaines plantes flottantes - avec une pierre - pour assurer l’ancrage de celles-ci dans le fond de la mare. Plantes submergées Cornifle Elodée Myriophylle Ceratophyllum demersum Elodea canadensis Myriophyllum spicatum Plantes flottantes Lentille d‘eau Lemna minor Couvrante Plant Plantes semiaquatiques Iris jaune Massette Plantain d’eau Potamot nageant Roseau commun Rubanier rameux Iris pseudacorus Typha angustifolia Alisma plantago-aquatica Potamogeton natans Phragmites australis Sparganium erectum Rhizome Rhizome Plant Plant Bouture tige Plant Plantes des berges et des rives marécageuses Angélique Epilobe hérissée Eupatoire chanvrine Glycérie aquatique Jonc épars Laîche des marais Lysimaque vulgaire Menthe aquatique Myosotis des marais Populage Reine-des-prés Salicaire commune Scrophulaire allée Valériane rampante Angelica sylvestris Epilobium hirsutum Eupatorium cannabinum Glyceria maxima Juncus effusus Carex acutiformis Lysimachia vulgaris Mentha aquatica Myosotis scorpioides Caltha palustris Filipendula ulmaria Lythrum salicaria Scrophularia umbrosa La sagittaire, les nénuphars jaunes et blancs indigènes sont partiellement protégés par la loi du 12 juillet 1973 sur la conservation de la nature : ils ne peuvent être prélevés qu’en petite quantité, mais ne peuvent être commercialisés. Le callitriche des marais est strictement protégé par la loi sur la conservation de la nature du 12 juillet 1973 et tout prélèvement en nature est donc interdit, sauf dérogation, uniquement pour certains motifs d’intérêt général. COLONISATION ANIMALE DE LA MARE La mare sera très vite peuplée par un nombre impressionnant d’organismes unicellulaires (protozoaires) et de petits invertébrés microscopiques qui vont réguler l’équilibre écologique de celle-ci et amorcer la chaîne alimentaire. La plupart du temps, ces organismes seront apportés sans le vouloir avec la végétation; on pourra même accélérer le processus en “inséminant” la mare avec quelques seaux de vase provenant d’une zone humide des environs. Après ces représentants de la micro-faune, beaucoup d’autres animaux coloniseront spontanément la mare et transformeront la pièce d’eau en un milieu grouillant de vie. Parmi ceux-ci, les plus nombreux seront sans doute les insectes : une fois installés aux abords de la mare, certains y séjourneront le restant de leur vie (dytiques, punaises aquatiques ...) alors que d’autres ne s’y rassembleront que pour pondre leurs oeufs (libellules, phryganes, moustiques...). De nombreuses espèces d’insectes passent ainsi par un stade larvaire adapté à la vie aquatique avant de se disséminer vers de nouvelles zones humides, une fois devenus adultes. On voit donc que, contrairement à la végétation, la colonisation animale de la mare s’établit d’elle-même assez rapidement. Dans la mesure où toute introduction animale risque de perturber fortement l’équilibre biologique du milieu et d’entraîner un bouleversement profond de la vie de la mare, il y a lieu de ne pas y introduire d’animaux. En particulier, on veillera à ne pas introduire de poissons dans les mares de petites dimensions (surface inférieure à 25 m²). En fait, ces derniers risquent fort de concurrencer les autres espèces animales car ils consomment énormément d’oxygène; qui plus est, ce sont des prédateurs hors pair capables en peu de temps d’anéantir les populations d’insectes de la mare (libellules notamment) et de bouleverser complètement la chaîne alimentaire ! Pire encore, certaines espèces ont la fâcheuse habitude de remuer la vase, ce qui rend l’eau trouble et, dès lors, empêche la lumière de pénétrer dans l’eau et perturbe le développement de la vie animale et végétale (dépérissement des plantes, appauvrissement en oxygène, etc.). Si votre jardin est situé dans un environnement qui leur est favorable, les batraciens (grenouilles, crapauds et tritons) viendront d’eux-mêmes coloniser votre mare. Ceci est généralement les cas s’il existe d’autres zones humides dans les environs, c’est-à-dire dans un rayon de 1 ou 2 kilomètres. Dans le cas contraire, la tentation sera forte de réintroduire soi-même têtards, grenouilles et tritons. Ces animaux ont des exigences écologiques très pointues (besoin d’une aire de chasse et de sites d’hibernation autour de la mare) et, si celles-ci ne sont pas remplies, ils seront très vite condamnés à mourir dans un coin de votre jardin ! Signalons enfin que tous les batraciens, leurs larves (têtards) et leurs oeufs sont protégés par la loi sur la conservation de la nature et qu’il est dès lors interdit de les prélever et de les transporter. La seule exception que l’on pourrait faire à la règle de “non-introduction d’espèces animales” concerne les escargots d’eau (planorbes et limnées). Comme leur faible pouvoir de dispersion les empêche de coloniser des milieux nouvellement créés et comme ils jouent un rôle capital dans la décomposition de la matière organique, il peut être intéressant de prélever quelques exemplaires dans la nature (étang ou marécage) et de les introduire dans la mare. A propos de l’équilibre de la mare naturelle ... Tous les organismes vivants d’une mare naturelle sont soumis à la même loi : manger ou être mangé. Il en résulte la constitution d’une chaîne alimentaire fort complexe reliant les végétaux aux prédateurs, en passant par les herbivores, sans oublier les décomposeurs qui transforment les organismes morts en substances nutritives assimilables par les plantes. Prenons un exemple en nous référant à l’illustration de la page suivante : en présence de lumière, de gaz carbonique et de sels minéraux dissous dans l’eau, les plantes aquatiques telles que le Ceratophylle croissent et se multiplient. Les têtards du crapaud commun, herbivores dans les premières semaines de leur vie, grignotent ces plantes aquatiques. Mais la larve de libellule guette; redoutable prédatrice, elle consommera quantité de têtards pour se développer. Cette larve se métamorphosera après quelques années en libellule adulte. Celle-ci se fera attraper par une rousserole qui peut, elle-même, se faire manger par un superprédateur terrestre. A sa mort, son cadavre sera éliminé par les décomposeurs. Il s’agit de bactéries qui transforment les restes d’êtres vivants en eau, gaz carbonique et sels minéraux, c’est-à-dire les trois composés indispensables à la croissance des végétaux. La boucle est bouclée ... et le cycle peut recommencer indéfiniment. Dans la mare naturelle, ces cycles fonctionnent bien et un équilibre entre les organismes en décomposition et les décomposeurs s’établit de lui-même après quelque temps. Cependant, toutes interventions extérieures telles que l’introduction de poissons et de plantes non indigènes, l’installation d’une pompe à air, ... risque de déséquilibrer l’écosystème ou d’engendrer des perturbations. Or, ces déséquilibres se traduisent souvent par diverses nuisances : pullulation d’algues, invasion de moustiques, mauvaises odeurs, ... Pour peu qu’on la laisse évoluer naturellement et que l’on ne soit pas trop interventionniste, une mare naturelle s’équilibre d’elle-même et n’est source d’aucune nuisance. ENTRETIEN DE LA MARE A vous de jouer ! Quels sont les animaux et les plantes de la mare ? Les travaux d’entretien d’une mare naturelle ne sont normalement pas très importants. Il convient cependant de respecter certains principes de base pour maintenir la mare en bonne santé. Tout d’abord, il faudra veiller à limiter la quantité de végétaux qui se décomposent dans la mare, en particulier les apports de feuilles mortes. On veillera aussi à NE PAS TONDRE LE GAZON TROP FRÉQUEMMENT à proximité de la mare dans la mesure où l’accumulation d’herbes coupées dans l’eau exerce une action néfaste sur la vie de la mare. Idéalement, on pourra même conserver une bande de quelques mètres de large tout autour de la pièce où l’herbe sera fauchée 1 à 2 fois par an. De cette manière, on ménagera une zone-refuge pour les insectes et les batraciens qui, à certaines saisons, s’éloignent quelque peu du milieu aquatique. Ensuite, on veillera à ce que la mare ne s’assèche pas de manière trop prononcée en été. En effet, si la bâche est exposée trop fortement aux rayons du soleil, elle risque d’en souffrir et même de se fissurer ! On pourra donc compenser les pertes trop importantes dues à l’évaporation par un apport progressif d’eau de ville ou de citerne (dont la température doit être proche de celle de l’eau de la mare). Enfin, il faut savoir que, dès sa création, LE MILIEU AQUATIQUE N’AURA CESSE D’ÉVOLUER ET DE SE TRANSFORMER. La colonisation animale et végétale aidant, la mare sera très vite peuplée par une foule d’organismes. Au fil du temps, l’envahissement par les plantes aquatiques risque de devenir très important, surtout pour les mares de petites dimensions. Il conviendra de limiter le développement de cette végétation si on ne veut pas assister à un comblement progressif du plan d’eau (phénomène naturel d’eutrophisation). Pour pouvoir détecter d’éventuels problèmes (voir tableau 3), il importe donc de suivre régulièrement l’évolution de la mare. A ce propos, sachez qu’une mare en bonne santé se caractérise par un développement équilibré de sa faune ainsi que par le caractère LIMPIDE ET TRANSLUCIDE de son eau. Dans les premiers mois qui suivent sa création, toute mare créée artificiellement est sujette à un risque de déséquilibre. Ce dernier peut se marquer par un développement important de plantes flottantes et immergées (algues, lentilles d’eau, etc.), souvent provoqué par une trop grande richesse de l’eau en éléments nutritifs. Avant de s’alarmer inutilement, il faudra avant tout être patient : la mare devrait normalement trouver elle-même son équilibre avec le développement de la faune et des autres plantes aquatiques. Après deux ou trois ans, la végétation aquatique aura souvent tendance à envahir progressivement toute la mare. Il importera alors de conserver des zones d’eau libre pour permettre un ensoleillement suffisant de la mare. C’est pourquoi, chaque automne, il faudra éliminer une partie des plantes immergées et des plantes flottantes, de même qu’on pourra procéder au fauchage des plantes et des berges (+ exportation du produit de la fauche). On pourra profiter de l’occasion pour fournir les plantes aquatiques en surnombre à des personnes qui viennent de creuser une mare. Mais attention ! Quand on enlève la végétation, il convient de prendre certaines précautions pour ne pas massacrer inutilement les animaux qui se réfugient préférentiellement dans les plantes aquatiques. Avant d’éliminer les végétaux, on les secouera avec énergie au-dessus de la mare, puis on les laissera reposer quelques jours à proximité immédiate des berges ou sur un filet placé quelques centimètres au-dessus du niveau de l’eau. De cette manière, les animaux pourront s’enfuir et regagner par eux-mêmes leur habitat aquatique. Mieux encore, pour laisser des zones refuges à la vie aquatique, on ne nettoiera pas le même jour l’entièreté de la surface de la mare. Après quelques années d’installation, il se peut que le processus d’eutrophisation se marque davantage, ce qui se traduit par un envahissement végétal, un trouble de l’eau et un envasement de plus en plus prononcés. A la limite, on peut même assister à la mort biologique de la mare, provoquée par un appauvrissement de l’eau en oxygène. Pour contrecarrer ce processus, il faudra limiter de manière drastique le développement de la végétation flottante - qui limite l’ensoleillement - et éliminer une partie de la vase qui tend à s’accumuler dans le fond de la mare. Enfin, si le processus d’eutrophisation est vraiment trop avancé, on pourra vidanger la mare, la laisser quelques jours en assec, ôter le plus possible de vase, tout en prenant garde de ne pas trouer la bâche, et enfin remettre la mare sous eau. Mais attention, la mise en assec ne devra être pratiquée que de manière exceptionnelle dans la mesure où elle perturbe fortement la vie du milieu aquatique et demande après coup la mise en place d’un nouvel équilibre biologique ! Problèmes que peut rencontrer une mare nouvellement installée Pullulation de bactéries, - eau laiteuse - trop de matières organiques (plantes, cadavres d’animaux, ...) - manque d’oxygène suite à une catastrophe écologique - enlever la vase - remplir avec de l’eau fraîche - attendre l’action des plantes oxygénantes - Lentilles d’eau pellicule verte uniforme à la surface de l’eau (eau trop riche en éléments nutritifs) - enlever régulièrement les lentilles avec une épuisette ou un tamis - attendre que les réserves alimentaires baissent Invasion de moustiques - jeune mare : pas encore de prédateurs des larves de moustiques - eau riche en substances nutritives attendre que l’équilibre s’installe Pullulation d’algues, épais entrelacs de“fils” d’algues autour des autres plantes aquatiques - eau trop riche en éléments nutritifs - fond de la mare riche en humus - eau très exposée au soleil - enlever les débris accumulés au fond - enlever les masses d’algues filamenteuses - favoriser un couvert végétal naturel de la mare avec des plantes aquatiques flottantes qui limiteront l’ensoleillement BON A SAVOIR Achat de bâches et matériaux divers. Aujourd’hui, se procurer une bâche ne pose plus aucun problème. La plupart des grandes surfaces (bricolage) et autres établissements de jardinage en fournissent. Toutefois, la concurrence est rude. Matériel de base (plastique, PVC, caoutchouc butylé ...), épaisseur de la bâche, largeur des bandes, texture, nombre d’années de garanties, sont autant de paramètres à prendre en considération car ils font varier les prix du simple au triple ! Plantes aquatiques La meilleure solution est de se procurer des boutures auprès d’autres amateurs de mares. Vous pouvez également trouver quelques magasins en linge vendant des plantes à prix très correct.

  • Axolotls et cie, aquascaping

    L'aquascaping ou comment recréer un décor naturel et harmonieux chez vous AQUASCAPING Share Dans les années 1990, Takashi Amano alors photographe va progressivement introduire l’esthétique japonaise puisée dans les concepts du Wabi-sabi et du Zen dans l’aquariophilie. Figure la plus influente à ce jour de l’Aquascaping, Takashi Amano est le créateur de la marque ADA qui à popularisée une gamme de produits qui ont permis une large diffusion des outils et des techniques propre à la discipline. Cette marque est également à l’origine du concours mondial IALPC qui années après années permet au grand public de découvrir les plus belles créations des passionnés du monde entier. Introduction L’aquascaping correspond à l’agencement des différents éléments d’un aquarium d’eau douce (l’aquascaping marin n’est pas très répandu). Partant de l’intention de reconstituer un décor naturel, les éléments utilisés seront également naturels : sable, plantes, racines, rochers etc. Dans certains aquarium, les poissons sont là pour mettre en valeur les plantes et autres éléments du décor, ce qui est assez paradoxal. Le style Naturel Ce style se caractérise par une attention toute particulière à la disposition de racines, de pierres et de plantes aquatiques dans le but de créer une représentation magnifiée d’un milieu aquatique ou d’un paysage terrestre. En ce sens l’Aquarium Naturel n’est pas un Biotope, en effet le choix des plantes, la composition du décors (hardscape) ou la population sélectionnée ne prétend pas répliquer un environnement naturel mais à créer un paysage aquatique dont l’intérêt principal réside dans son esthétique. L’aquascaping peut être considéré comme une forme d’art car l’objectif de l’aquascapeur est de restituer dans son aquarium une ambiance qui lui plait ou l’émeut. Que nous suivions des règles ou pas, nous faisons tous un peu d’aquascaping en agençant les éléments de l’aquarium selon des critères techniques ou personnels. Les principales formes d’aquascaping sont les suivantes : L’aquascaping japonais L’objectif est ici de représenter dans l’aquarium un morceau de nature aquatique ou non (forêt, montagne etc.) La base de l’aquascaping japonais est le hardscape, c’est à dire l’ensemble des éléments « durs » comme le substrat, les pierres et les racines. Certains aquascapeurs réalisent des aquariums uniquement composés de ces éléments. Le design cherche à se rapprocher de la sobriété, valeur recherchée par l’aquascap L’aquascaping hollandais Sans doute la forme la plus ancienne d’aquascaping (des concours sont organisés depuis les années 60), l’aquascaping hollandais consiste à réaliser un tapis végétal très dense et parfaitement entretenu. On utilise ici entre 10 et 20 variétés de plantes. L’aquascaper agence ses plantes en escaliers et crée une allée principale (ainsi que des allées secondaires), de manière à donner un bel aspect de profondeur à l’ensemble. L’aquascaping Wild Jungle (jungle sauvage) Le maître de cette technique est George Booth. L’aquascapeur choisit un point focal dans son aquarium sur lequel il veut attirer l’oeil de l’observateur en se servant des textures et des couleurs des éléments de son bac. La plupart des formes d’aquascaping suivent l’une de ces règles de composition : L’agencement triatique : les éléments de l’aquarium sont regroupés d’un côté. Leur hauteur décroit jusqu’au centre de l’aquarium. L’autre côté de l’aquarium reste vide. L’agencement concave : les éléments sont disposés en forme de V pour laisser un espace vide au milieu. Cet espace sert souvent à représenter un sentier passant au milieu d’une forêt ou de montagnes. L’agencement linéaire : contrairement aux schémas précédents, il ne respecte pas de règle stricte. L’agencement linéaire a pour objectif de représenter un ensemble très graphique en jouant avec les volumes et les couleurs. L’agencement convexe : les éléments sont regroupés de façon à créer un impact visuel. Ils peuvent être par exemple centrés. Quelques règles et astuce 1. Respecter le point focal et le nombre d’or : afin que le bac soit harmonieux, l’aquascapeur détermine un point focal (ou deux) vers lequel il aimerait attirer l’attention. Il peut s’agir d’une plante ou d’une pierre particulièrement intéressante. L’emplacement du point focal est déterminé par le nombre d’or (aussi utilisé en peinture) Pour trouver cet emplacement il faut mesurer la longueur du bac et la diviser par 2,618. Mesurez ensuite ce résultat sur votre bac en l’indiquant à l’aide d’un feutre (cette partie a pour ration 1). La longueur restante correspond à la longueur dont le ration est 1,618. 2.Utiliser des plantes à tiges pour sculpter le décor. 3.Créer des paliers avec le substrat en respectant l’avant-plan, le plan médian et l’arrière plant afin que chaque plante soit mise en valeur. 4.Pour les aquariums en dessous de 200l, choisir des plantes à feuillage fin pour que le bac paraisse plus grand. 5.Ne pas disposer ses éléments de manière trop symétrique pour garder un aspect naturel. 6.Regrouper les différentes plantes selon leur espèce pour un meilleur impact, ne pas les clairsemer. Effet forêt Arbre seul Effet montagne

  • Axolotls et cie, mettre en place une filtration naturelle

    Grace à ce tutoriel vous pourrez vous aussi fabriquer votre filtration 100 % naturelle ! Concevoir une filtration biologique Share "Salut 😊 Juste pour vous partager notre expérience, au tout début (y'a quelques années) nous avions une filtration (bloc) mais ce n'était pas notre truc. Depuis 3 ans nous avons opté pour une filtration naturelle, nous avons collé une plaque de verre dans un angle de l'aquarium et avons mis du sable et des graviers ainsi que des plantes. Nous avons seulement une toute petite pompe minuscule qui envoie l'eau dans la filtration au fond, et l'eau remonte en étant filtrée par les graviers, puis des graviers plus petits, et enfin du sable à la surface. Cette méthode broie complètement tous les résidus tel que les excréments les pellets... Et même les œufs (on ne s' embête même plus à les enlever du coup !) Cela fait également 3 ans que nous n'avons plus à faire les changements d'eau, ou nettoyer la filtration. Les paramètres de l'aquarium sont également excellent depuis 3 ans, nous n'avons jamais eu de problème, de pic de nitrites, nitrates.... Les axolotls sont en excellente santé, nous n'avons jamais eu de vers, de mycoses, aucune pertes, aucune agressivité. Bref, pour nous cette filtration est une réussite, l'eau coule en cascade par le haut, ce qui fait que nous n'avons pas non plus de problème d'eau qui stagne. On voulait juste montrer à certains que c'est vraiment facile à mettre en place et c'est vraiment super de savoir que tous les paramètres reste excellents 3 ans après la mise en route de cette méthode ! Surtout qu'on utilise très peu d'espace au sol pour leur laisser un maximum de place 😊" Laisser assez de place pour un coude PVC posé à plat sur le fond. Galet ou pierre d'au moins 50 mm. Gravier 30/40 mm. gravier poreux 10/20 mm type Pouzzolane . Sable de loire non tamisé. Ecart entre le côté et la plaque entre 20 et 25 mm. Merci à Actinidia Citrus et Marmote Saigneur pour ce partage, en espérant que cela aidera des personnes pour un système 100 % biologique de filtration de leur bac. Pour passer de sa filtration classique (avec pompe) à celle ci il faut rincer et essorer les masses filtrantes (jus marron) qui contiennent les bactéries sur les gravillons et le sable. Ces bactéries iront se loger dans la pouzzolane qui se colonisera rapidement. Et ne pas changer l'eau de l'aquarium bien entendu

  • Axolotls et cie,planorbes, physes, anisius, patelles, limnées

    Bien différencier les escargots aquatiques est indipensable. il y a les planorbes, physes, anisius, patelles, limnées. Haut de page ampullaire ampullaire LES ESCARGOTS Share Les escargots sont des indicateurs de la qualités de l'eau, si on observe une remontée rapide des Planorbes et Melanoides tuberculata, c'est qu'il y a certainement une pollution de l'eau ou un brusque changement du pH, une chute de la dureté. Anisus Vortex Excellent combattant contre les algues, ne s'attaque jamais aux plantes en bonne santé et mangent les feuilles mortes et les poissons morts. Possède une coquille en spirale très plate. Anisus vortex est très petit et de couleur brun foncé atteignant 1 cm maximum. Les limnées sont des escargots d’eau douce, mesurant jusqu'à 2 cm adultes donc attention avec les axolotls allez à la pêche et bien entendu rincez bien tout ce que vous incorporez dans votre aquarium (plantes, cailloux, etc.). Comme les escargots terrestres, elles respirent grâce à des poumons et doivent régulièrement remonter à la surface pour respirer. Elles mangent principalement les algues microscopiques et bactéries qui prolifèrent sur les plantes aquatiques et les parois. Elle consomme également les algues ou les biofilms qui se forment en surface des eaux eutrophes stagnantes. Elle consomme des déchets organiques Les limnées se nourrissent surtout de végétaux. Elles broutent les plantes aquatiques grâce à une « langue » râpeuse, mais en aquarium il y a généralement d'autres sources de nourriture. Ces animaux sont hermaphrodites, c’est-à-dire qu’ils sont à la fois mâles et femelles. La Planorbe assure l'entretien des plantes en éliminant les parties nécrosées des végétaux. Elle ne fera jamais de trous dans une plante saine. Un développement important de la population indique un excès de nourriture. La Planorbe possède un poumon, elle doit donc remonter à la surface régulièrement pour respirer. Les planorbes sont des escargots d'eau douce fréquents dans les aquariums; ils parviennent souvent par l'intermédiaire de plantes aquatiques et sont donc importés dans l'aquarium à l'insu de l'aquariophile. Ces escargots ne présentent pas de danger pour la population piscicole, toutefois, si la ration alimentaire distribuée aux poissons est importante, les planorbes vont connaître une prolifération excessive, elles sont alors le signe et un bioindicateur d'une pollution dans l'aquarium. Le régime alimentaire de ces animaux est principalement assuré par les algues, ils consomment des algues vertes, des diatomées, mais aussi d'autres micro-organismes. Ils sont qualifiés de détritivores. Beaucoup les considèrent comme un fléau, un cauchemar pour les aquariophiles: LES PHYSES (beaucoup plus petits que les limnées) Il y a beaucoup d'aquariophiles qui ont fait le choix de les mettre dans leurs bacs, on les trouve dans presque tous les aquariums d'eau douce, la plupart du temps ils ont été introduit en achetant une plante en animalerie . Il est intéressant de les observer, ces escargots ont des poumons et ont ainsi besoin d'aller à la surface de l'eau pour respirer . Ils pondent régulièrement des petits paquets d’œufs transparents sur les vitres, plantes ,decorations d'aquarium, ils sont très prolifiques. Selon la température les juvéniles éclosent aux bout de deux a trois semaines. Ils ne présentent aucun danger pour les habitants de nos aquariums, même les plus petits, ils sont un bon baromètre de l'équilibre de notre aquarium : en trop grand nombre ils indiquent un excès de nourriture, en haut de l'aquarium, sur la ligne d'eau ils indiquent une hausse des nitrites. (Article de Jérôme Muller) Les Ferrissia (nom commun, patelle d'eau douce) arrivent avec les plantes. Ils sont discrets de part leur petite taille et ne présentent aucune nuisance dans nos bacs, ils ressemblent aux Chapeaux chinois des bords de mer mais en beaucoup plus petits. La coquille est blanche presque translucide et légèrement conique. Le corps est plutôt dans les tons de gris. Bien qu'appartenant à la famille des pulmonés, la respiration est essentiellement cutanée. Ils n'ont donc pas nécessairement besoin de remonter à la surface pour respirer. Indicateur de l'absence de prédation. Présence peu fréquente, souvent dans les bacs jeunes. Compte tenu de la faible taille de cette espèce, malgré le broutage des vitres ou des feuilles de plantes, utilité nulle. Pas de nuisance en aquarium. Disons que ces animaux font partie de la microfaune qui suscite peu d'interêt en général dans nos bacs d'eau douce.

  • Axolotls et cie, Cohabitation avec l'axolotl?

    Les accidents sont si nombreux lors des cohabitations. Les poissons carnivore mangent ou se font manger il n'existe pas de "copinage" comme on le lit souvent. Haut de page cohabitation cohabitation COHABITATIONS INTERDITES Share Beaucoup souhaitent ajouter "de la vie" dans leur aquarium, trouvant peut etre l'axolotl trop calme... C'est pourtant là le caractère de l'animal que vous avez choisi d'adopter, préférez lui un autre dans ce cas. Les accidents sont si nombreux lors des cohabitations. Les poissons carnivore mangent ou se font manger il n'existe pas de "copinage" comme on le lit souvent. "Cela fait deux ans qu'il sont ensemble et tout se passe bien, il n'y a jamais eu de problème". Bien si vous pensez détenir un axolotl ou un poisson rouge hors norme Pour information les poissons de fond comme Ancistrus et Corydoras sont STRICTEMENT interdits avec nos loulous. On ne compte même plus les accidents (qui au passage coûtent en général la vie aux deux ce qui est bien triste) vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas. L'ancistrus possède une nageoire dorsale parsemée d'épines acérées pour sa défense, donc gobé par erreur ou réflexe par votre axolotl il la hérissera et plantera ses épinces dans le palais et la gorge de l'axo ou si il "passe" il lacérera l'estomac de celui-ci. un corydoras possède également une unique mais venimeuse épine dorsale, contenant du poison. Quand à notre gentil poisson rouge il n'ira peut être pas gober votre axolotl il s'amusera juste à lui "épiler" les filaments des branchies en les voyant bouger car il les prend pour de délicieux vers . Et recommencera éternellement. Un autre point : interrogez vous simplement sur la température de maintenance d'un éventuel poisson que vous voudriez incorporer? Vous en connaissez beaucoup qui vivront agréablement dans ces températures fraîches? Survivre oui mais ça n'est respectueux pour aucune espèce. De plus les va et viens des poissons ne feront que stresser le tranquille axolotl, pouvant générer un retard de croissance, un manque d’appétit, etc. L'axolotl se suffit à lui même, vous n'avez pas besoin d'autres poissons. respectez le. D'ailleurs petit mémo, un axolotl ne se maintient pas à température ambiante comme un poisson rouge mais à température fraiche (16/18 degrés) du moins si vous souhaitez qu'il soit au mieux. Autres risques souvent ignorés : Le Flavobactérium dont le guppy (entre autre) peut être porteur sain ou non, c'est donc la roulette russe plus d'information ici >>> Les vers intestinaux pouvant parasiter les poissons, ils peuvent etre visibles ou non >>> Donc bannissez ces poissons de votre bac à axolotls ! Le poisson rouge gobe les filaments des branchies des axolotls ou même ses branchies car pour lui il s'agit tout simplement de petits vers délicieux ! L'ancistrus comme le pleco ont de redoutables épines dorsales et latérales, certains axolotls ont hélas tenté de gober ces poissons et se sont retrouvés bouche et tube digestif empalés à mourir lentement (3 jours le dernier cas) souffrance atroce pour deux êtres vivants au final... L'autre point les poissons de fond adorent "sucoter" la peau douce des axos leur causant de vilaines plaies et brûlures. Le corydoras dispose d'une épine venimeuse les risques sont donc bien évidents pour l'axolotl ! Cohabitations déconseillées Les crevettes telles Red cherry sont parfois conseillées sur certains sites. Nous avons pu observer que cela posait des soucis : d'une part la chitine contenue dans leur exosquelette n'est pas digéré par les axolotls, par ailleurs les pics des crevettes peuvent créer des micro lésions dans leur cavité buccale et œsophagienne voire stomacale, les abcès viennent souvent de ces micro blessures.

  • Axolotls et cie,élevage en bassin

    Certains se posent la question : puis je éléver mes axolotls en bassin extérieur ? Haut de page quelle filtration? quelle filtration? ÉLEVER EN BASSIN... BONNE OU MAUVAISE IDÉE ? Share Certains pratiquent de plus en plus l'élevage d’axolotls en bassin extérieur, certes cela semble un compromis idéal de prime abord et ne demande quasiment aucun travail de nettoyage et entretien, cependant... J'ai interrogé sur ce point précis le Docteur Sylvain Larrat* Vétérinaire exclusif NAC, animaux exotiques, faune sauvage et aquatique, en lui demandant quel était son avis : "Le manque de contrôle de la température de l'eau, l'exposition aux prédateurs (hérons, visons etc), l'exposition accrue à tous les pathogènes**, et possiblement les problèmes de qualité de l'eau (pluie polluée, problème d'algues, de niveau d'oxygénation). Le risque d’introduction dans le milieu extérieur est un problème certain, mais qui ne suffit pas forcément à changer l'avis des gens" *Diplomate of the American College of Zoological Medicine Professeur associé, faculté de médecine vétérinaire, Université de Montréal Clinique vétérinaire B. Franklin, Auray, Bretagne, France. **les risques d'infestations les axolotls présents en bassin par des bactéries et champignons comme la Chytridiomycose ou simplement le transport de leurs œufs dans nos rivières, mares, investissant notre faune n'est pas à prendre à la légère. Quand on maintient des espèces issues d'une autre contrée géographique il s'agit d'une responsabilité, il n'est pas sérieux de penser que l'on pourra tout contrôler comme empêcher tout contact avec la faune locale, c'est utopique. Cela est arrivé avec hélas tellement d'espèces qui sont aujourd'hui considérées comme invasives.

  • Axolotls et cie, Moule d'eau douce

    LA MOULE D'EAU DOUCE et son utilité L’anodonte ou Anodonta Grandis est la plus grosse moule de toutes nos eaux douces françaises.Sa présence est un signe du b Haut de page microfaune microfaune MOULE D'EAU DOUCE Share L’anodonte ou Anodonta Grandis est la plus grosse moule de toutes nos eaux douces françaises.Sa présence est un signe du bon état de l’étang ou de la rivière, en effet cet organisme ne supporte pas la pollution. Elle supporte bien les eaux eutrophisées car elles regorgent de nourriture pour elle mais les produits chimiques finissent par la tuer. La moule vit dans le fond de l’eau et s’enterre à moitié dans un lit de vase, de sable ou de gravier. Elle a la possibilité de se déplacer et ne tient pas en place les nuits. Certains prétendent qu’elle filtre jusqu’à 30 litres d’eau par jours, d’autres parlent plutôt de quelques litres. Elle se nourrit de micro organismes tels que planctons et bactéries. Pour faire simple il s’agit d’un filtre autonome qui se nourrit de tout ce qui traine dans l’eau pourvu que ça soit très petit. L'anodonte est hermaphrodite. Ses larves (les glochidies) restent une année à l’intérieur de la coquille de papa/maman avant d’être expulsées. Elles se fixent alors sur les écailles ou les nageoires des poissons où elles s’enkystent provoquant un joli bouton sur leur corps. Au bout d’un certain nombre de semaines, la larve qui s’est nourrie du poisson a fini par se métamorphoser et quitte alors son kyste pour tomber au fond de l’eau où elle vivra durant de longues années. Donc mieux vaut pour le bien-être de nos axolotls n'en maintenir qu'une par aquarium.

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